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17 septembre 2008

Gundi Feyrer (textes français) II. Saut Blanc.



SAUT BLANC

Saut au précipice:
Tiré dans la foulée d’un air tinté,
Tiré à blanc,
Un coup de l’oeil.
Tout s’allège et tous les airs s’élèvent.
Là-haut, sur le précipice, dans un temps tinté.

Accident: à l’aide d’une paire d’un métal innocent, antique et oxydé, je me retrouve poussé sur une grande masse d’un temps blanc et je reconnais, tout d’un coup de feu blanc, que je suis:
Observateur en ballon, volant, et dans un ballon piégé, stimulé par son propre piège, temps, excite par un de ces élans volants comme celui-ci:
Élan, confusément expansif et sans permis de protestation.

Lui, le ballon du temps, piégé, m’a capté à moi, breloque aérien, à l’aide de son piège, son propre élan, un temps, qui m’enveloppe dans la foulée d’un coup tinté.
Je me sers de cet élan qui, sans doute, se met à mon profit et je vole.
Ou mieux: on m’a poussé sur une masse d’air blanc et je me trouve à la rencontre d’un au-delà montueux, vers un dehors immense qui me prend dans ses bras et qui me fait le présent d’un sourire errant sur les sommets sonores d’un ciel tinté.

Accident, encore: une paire de ski, sans doute antique, paire, paire de jambes, émettant des commandes aux muscles qui n’obeissent pas. Pliage glace, aéroport de ballon captif qui me capte à moi, l’observateur en ballon, ascendant en blanc.
Vol libre: antique rêve de voler, mis à la lumière d’un crépuscule, avec des ailes d’un coup de présent de feu, blanc.

L’effroi: je suis tombé dans l’effroi, protégé du ballon d’un de ces élans, ceux-ci, celui-ci:
Confusément expansif et sans permit de protestation.
L’au-delà m’a fait un présent, trop grand pour moi, trop grand pour le rendre à ma réalité, mon temps réel. Donc: temps ralenti, coupe en moitiés, par le sable d’un élan qui transforme tout en rêve de voleur:
Vol présent, présent volé, réel et rêvé, enveloppé dans un accident réel et toujours rêvé, et voulu par moi. Il se réalise en rêve d’air.

Mais je vole réellement. Sans arrêt, encore, sans appui, jamais.
Réalité involontaire mais toujours voulu et rêvé, réalise en rêve de vol.
Probablement piste d’un future brillant (l’oeil brillant du future m’attend avec le présent de chaque présent possible et certainement voulu).

Je possède tout le temps du monde. On m’a tire sur un nuage de blanc, dans un ballon d’élan et à la rencontre d’un au-delà, but d’élan, que je ne connais pas encore. On me montre la face opposée de mon rêve lunaire, réalisant mon rêve dans une réalité que, encore, je ne sais pas capter (pas non plus sa lumière, qui pas non plus est réelle, mais veille (je ne voyais pas une face, mais je la sentis)). Et puis: mon regard se colore en blanc, je me rends voleur et voyeur blanc, je vole et je vois le grand, blanc, qui est formé pard des morceaux de paysages dormants, par des cheminées de froids montueux et des maisonettes qui s’assurent par certains verts creusés, poussants.

Jamais tant bien volé. Serré dans mes bras: air. Vu: temps. D’accord, avec un peu de breloque, un peu de poids métallique antique, et sans arrêts et sans appui.

Le réel est trop fort et si je me rendais compte de ma situation, je serais proie simple de la gravité. Je vois tout blanc et la réalité se convertit en abusement du temps, qui me vole l’haleine et qui essaie de se visser dans le saut du temps. L’haleine. Je me trouve dans un accident réel et rêvé et je me demande si je pourrais arriver au centre du ciel. L’accident réel provoque un rêve, qui se renverse dans son réel. Ou bien: rêve accidentel: réalité au sommet aérien.

Démonstration de la réalité: Le voyeur dans le ballon d’élan s’approprie des yeux d’oiseau pour pénétrer l’image à sa mesure. Cet image, qu’il a déssiné lui-même pour arriver aux cadres des proportions. Lui, le voleur, fait part d’une image, de laquelle il a déssiné sa propre réalité, qui, au moment du vol, n’est plus la sienne. Le temps, produit par des fatigues et d’un saut involontaire, mais toujours voulu: moi, je fais part d’une image qui coincide avec mon propre oeil et je me construis mon propre appui en créant l’oeil d’oiseau, l’observateur en ballon, volant, l’aigle.
Présent du futur: la foulée des voitures derrière moi se convertit, à l’aide de son bruit, dans la mer rêve. Le bruit des vagues voitures bat la face opposée de ma plage tête et mon oreille, avec toutes ses vagues plis, se rompe en morceaux de sirènes de police et je vois des mouettes avec des visages corbeaux. Un accident dans ma tête émet ses propres éléments sonores et réels, à la grosse mer: axe de l’élan au temps sautant.

Jamais tant merveilleusement écouté, jamais tant merveilleusement vu.
Jamais tant merveilleusement serré dans mes bras: blanc. Jamais serré dans ma force: mouette. Jamais tant merveilleusement sans jour sans nuit: crépuscule. Gros gris, en train de se décomposer. Blanc grisonné et enveloppé dans la prison des rêves réalisés qui n’arrivent pas à pénétrer l’élan d’une lumière temporaire. Plutôt au contraire: elle, la lumière, te tire à une foulée sautée, et dans un temps tinté, toujours en train de crever.
Epigraphe: les accidents s’avident de jouissance et ils s’adonnent à chaque plaisir palpitant.
Pendant: ils te volent l’haleine.

Moi, j’abuse du temps pendant que je suis attaché dans mon effroi propre et accidentel et qui déploie ses ailes avec ses propres lèvres autour de moi pour me dévorer. Je coincide avec l’effroi dans lequel l’élan m’a plongé comme là-dessous:

Les loups, les dés neigés et d’autres taches sales et avec ses arbres et marronarbres qui se bougent par saccades et à pas comptés, pendant que la maison se soutient elle-même sur sa propre tête. Non, pas de son d’oiseau à mon coté, mais mon oreille est couverte d’un sourd pesant. Et la postérité s’écoule, goutte à goutte, dans la mer, dans chaque tête, dans laquelle, la postérité s’augmente, jour par jour. Temps ralenti, le soleil est collé au plafond d’un ciel que je n’ai jamais vu comme le pâle, qui est moi, le soleil aussi: plongé dans l’air, couronnes neigées, et avec bouts froids et cheminées – mais à la fin la neige se fond, envers et dans mes gants, dans lesquelles elle, la neige, se baisse, à pas comptés et à pas réels.

Pas non plus: je ne note pas que je me baisse, mais je m’écoule dans un sac, un ballon d’élan, jour par jour, et à la rencontre du blanc, des verts creusés et des sapins sans neige, qui toujours me semblaient sales. Maintenant, fin de rêve, je me perce un tunel à travèrs d’air, à travèrs du temps, que je coupe en milliers de moitiés, et avec des chaussures orientales qui m’enseignent le lá-haut. J’embrasse un sapin, craché dans un futur, et au bonnet perdu: jamais tant bien embrassé: sapin sale, but d’élan.



Extrait de: “Die Fremde”, Ritter Verlag Klagenfurt/A, 2002


SPRUNG, WEISS

Sprung, Gewinn und in die Mitte leerer Kreise aus Glas:
Abgrund.
Sprung im Abgrund, gefüllt mit blickloser und luftiger Weisse.
Sprung streicht Luft zu Schärfe und Idee, gemacht aus
Wolke hängt darin, in Sprung in Abgrund.

Wie geschoben und ohne Duldung auf Widerspruch:
Ich hänge am Himmel, an loser Kordel aus blicklosem Weiss
und habe Schnee verdreht.
In verspritzten Zucker, Feuer aus Eis und Schwung:

Ich liege fliegend im Haus eines Himmels,
dessen Fundament gebogen und geschwungen ist und
ich nutze den Schwung, auf dem ich bereits fahre und
auf den man mich hinaufgeschoben hat und
halte mich fest, an ihm, an blickloser Weisse, Halt aus
Himmel und, lose an ihm, dem Himmel aufgehängt.

Sprung im Abgrund, gebettet: in weit und fortgeworfene
Länder, über, in und unter mir, Erde aus Sonne und
zu Schärfe gestrichener Luft.
Kein Gedanke an Sturz, ja, vielleicht später,
und in anderem Geworfensein.

Unfall: zu einem grossen Haufen zusammengebrochene
Summe von Wegen, Gedanken und Absichten, die das
Ungewollte zum Leuchten bringen.
Ungewollter Fall ist nicht gewollter Unfall, dessen Figur
jedes Wollen einzäunt, Sonne, die das in ihr enthaltene
Nichtwollen, diese Figur, zum Scheinen bringt.

Haube, später: ich bin in die Mitte des Schreckens gefallen. Mithilfe alter, rostiger Skibretter, mithilfe einer Müdigkeit und einer anderen aus Muskeln, die ihren Dienst versagen:
um endlich auch einmal lose am Himmel aufgehängt sein zu dürfen.

Unten oder oben, die Sonne, Pfahl, der im Ball meines Geworfenseins steckt und so wie ich gehoben oder gefallen, haltlos wie ein Pfahl im Himmel stecke und mich am heiseren und klingenden Ton aus Luft festhalte. Und sie, die Luft, nimmt mich auf, während ich sie in meine Arme nehme.
Wie noch nie.

Ungewolltes, aber sehnsüchtig und nichts als immer und himmlisch gewolltes Fliegen, umzäunt von Wirklichkeit aus Traum, geborgen im Schwung und endlich Zaun aus Traum zu Wirklichkeit umgestossen, umgefallen.

Ungewolltes eingefangen und geborgen in verborgenem Gewollten, während sich das Wirkliche, durchstossen vom Pfahl der Sonne, sich um die Halle aller Träume herumdreht, als sprängen dauernd leise klirrende Kreise zwischen beiden hin und her.

Hat sich das Wirkliche des Ungewollten in das Gewollte verdreht, hat sich Traum in Pfahl aus Sonne, der im Himmel steckt, in Takt aus Traum gedreht und macht dort fliegenden und weissen Lärm. Verdrehter Schnee mit Sprung in seiner Oberfläche, die leise und klirrend bricht.
Verschiedene Strecken aus Ton, den mir andere wie einen Gruss nachwerfen und der mir nachfliegt: auch er hält mich fest, sodass ich, in weitem Wurf, mich weitgeworfen nicht wiederfinde.

Dicke: eingedrücktes Gehör, Feuer aus Eis und verlorener Mütze; da oben, über der Müdigkeit, trägt sich jedes Haus aus Himmel selbst und auf dem eigenen Kopf herum.
Und: Würfel aus See, unten, aus der Richtung der Vögel kommend, die, die sich gar nie blicken lassen.

Ich falle nicht, aber steige, und geborgen im Sack eines unendlichen Hinaus, Berg aus Riese, der immer ein Vorwärts ist. In Kurven aus Zucker, Feuer aus blindem Blick und lose am Himmel hängend.

Saal: das Würfelhäuschen zäunt die Wege der Menschen und Tiere ein, häuft sie übereiander und treibt sie dann, erwärmt und verflogen, durch Sprünge aus Fenster wieder hinaus.
Hang: die Bäume zäunen das Wachsen ein, machen es schön und lassen es duften, um es als Höhe mit Vögeln an all ihren Enden wieder herauszutreiben.
Licht: das Fliegen zäunt mich ein, hängt mich auf, an meinem eigenen und losen Blick und treibt mich als lachende Figur des Gewollt-Ungewollten durch die Unendlichkeit des Vorwärts wieder heraus. Es hebt mich aus jedem Fall wieder heraus und hinein, in den Traum aus Wirklichkeit, sodass ich, fliegend, gar nie existiere.

In losem Halt geborgen, sogar denkbar, wenn auch nachher in festem Halt.
Oder auch: vorher niemals Luft umarmt und vorher niemals von ihr geküsst worden.
Ohne Erde werden alle Häuser leicht und erheben sich.
Schwung schlägt ins Ohr, mit Wellen, die alles mit undenkbarer Stille überschwemmen. Undenkbare Stille aus gescheiterten Gedanken und losem Schwung, sodass Traum im Fliegen Wirklichkeit mit Stille gewinnt.

Später sickert Geschwollenes in den Kopf, breitet sich darin aus, in dumpfen und weissen Würfeln und lässt alle Häuschen vergessen. Auch die Zeit hängt am Himmel und mit Sonne, irgendwo im Kreis und aufgepfählt. Luft. Die Sonne steckt in der Luft, während Schnee sich auf den Wegen seiner Kälte endlich zu erkennen gibt und absackt, langsam und ohne Duldung auf Widerspruch. In meinen Handschuh, um dort zu schmelzen.

Oder: Bäume ohne Schnee sind mir immer schmutzig vorgekommen.

Jetzt aber stehen sie über und unter mir und sie bieten sich mir an, mit ihrem Wachsen und Stehen und Nehmen und sie nehmen mich auf. Mit verlorener Mütze und orientalischen Schuhen, die immer wieder an den Himmel erinnern und mir den Weg zeigen, mit übereiandergeschlagener Rolle, mit Zweigen und Rufen, vielleicht ein Vogel, der mir Platz macht, während ich Rinde abstosse und von einer Tanne in den Arm genommen werde.
Weder Haus, Baum, noch Erde, aber schmutzige Tanne, die mich anzieht, um mich noch eine Weile lang an sich baumeln zu lassen.

Ungewolltes, aber sehnsüchtig und nichts als immer und himmlisch gewolltes Fliegen, umzäunt von Wirklichkeit aus Traum, geborgen im Schwung und endlich Zaun aus Traum zu Wirklichkeit umgestossen, umgefallen.

Ungewolltes eingefangen und geborgen in verborgenem Gewollten, während sich das Wirkliche, durchstossen vom Pfahl der Sonne, sich um die Halle aller Träume herumdreht, als sprängen dauernd leise klirrende Kreise zwischen beiden hin und her.

Hat sich das Wirkliche des Ungewollten in das Gewollte verdreht, hat sich Traum in Pfahl aus Sonne, der im Himmel steckt, in Takt aus Traum gedreht und macht dort fliegenden und weissen Lärm. Verdrehter Schnee mit Sprung in seiner Oberfläche, die leise und klirrend bricht.
Verschiedene Strecken aus Ton, den mir andere wie einen Gruss nachwerfen und der mir nachfliegt: auch er hält mich fest, sodass ich, in weitem Wurf, mich weitgeworfen nicht wiederfinde.

Dicke: eingedrücktes Gehör, Feuer aus Eis und verlorener Mütze; da oben, über der Müdigkeit, trägt sich jedes Haus aus Himmel selbst und auf dem eigenen Kopf herum.
Und: Würfel aus See, unten, aus der Richtung der Vögel kommend, die, die sich gar nie blicken lassen.

Ich falle nicht, aber steige, und geborgen im Sack eines unendlichen Hinaus, Berg aus Riese, der immer ein Vorwärts ist. In Kurven aus Zucker, Feuer aus blindem Blick und lose am Himmel hängend.

Saal: das Würfelhäuschen zäunt die Wege der Menschen und Tiere ein, häuft sie übereiander und treibt sie dann, erwärmt und verflogen, durch Sprünge aus Fenster wieder hinaus.
Hang: die Bäume zäunen das Wachsen ein, machen es schön und lassen es duften, um es als Höhe mit Vögeln an all ihren Enden wieder herauszutreiben.
Licht: das Fliegen zäunt mich ein, hängt mich auf, an meinem eigenen und losen Blick und treibt mich als lachende Figur des Gewollt-Ungewollten durch die Unendlichkeit des Vorwärts wieder heraus. Es hebt mich aus jedem Fall wieder heraus und hinein, in den Traum aus Wirklichkeit, sodass ich, fliegend, gar nie existiere.

In losem Halt geborgen, sogar denkbar, wenn auch nachher in festem Halt.
Oder auch: vorher niemals Luft umarmt und vorher niemals von ihr geküsst worden.
Ohne Erde werden alle Häuser leicht und erheben sich.
Schwung schlägt ins Ohr, mit Wellen, die alles mit undenkbarer Stille überschwemmen. Undenkbare Stille aus gescheiterten Gedanken und losem Schwung, sodass Traum im Fliegen Wirklichkeit mit Stille gewinnt.

Später sickert Geschwollenes in den Kopf, breitet sich darin aus, in dumpfen und weissen Würfeln und lässt alle Häuschen vergessen. Auch die Zeit hängt am Himmel und mit Sonne, irgendwo im Kreis und aufgepfählt. Luft. Die Sonne steckt in der Luft, während Schnee sich auf den Wegen seiner Kälte endlich zu erkennen gibt und absackt, langsam und ohne Duldung auf Widerspruch. In meinen Handschuh, um dort zu schmelzen.

Oder: Bäume ohne Schnee sind mir immer schmutzig vorgekommen.

Jetzt aber stehen sie über und unter mir und sie bieten sich mir an, mit ihrem Wachsen und Stehen und Nehmen und sie nehmen mich auf. Mit verlorener Mütze und orientalischen Schuhen, die immer wieder an den Himmel erinnern und mir den Weg zeigen, mit übereiandergeschlagener Rolle, mit Zweigen und Rufen, vielleicht ein Vogel, der mir Platz macht, während ich Rinde abstosse und von einer Tanne in den Arm genommen werde.
Weder Haus, Baum, noch Erde, aber schmutzige Tanne, die mich anzieht, um mich noch eine Weile lang an sich baumeln zu lassen.



















Maintenant je pose quelque chose par-là – maintenant je respire. Non, maintenant je ne respire pas (ni vers l’extérieur ni vers l’intérieur).
Ou: vue un arbre.

Extrait de: “Die Fremde”, Ritter Verlag Klagenfurt/A, 2002








14 septembre 2008

Gundi Feyrer: Tous les trous, routes des fleurs, sous les jours.

(photo gundi feyrer)



http://de.wikipedia.org/wiki/Gundi_Feyrer

GUNDI FEYRER TEXTES FRANçAIS `PART 2


Toujours j’ai aimé la solitude, c’était la liberté du démon de mon enfance:
Eux, ils l’ont laissée en blanc, tous, et eux, ils l’ont affranchie et encombrée,
là-dedans, dans le petit trou noir d’à peu près trois mètres carrés, là-haut, sur le pinacle de mon sommeil.
Espace aimé, j’ai toujours aimé la chasse de fatras.

Toute une solitude, c’est toute une liberté avec des routes des fleurs, rassasiées de nuages tropiques. Et jamais seule, mais accompagnée par la jouissance d’une mère, de la belle et de la blanche, qui s’enroule dans sa propre et grande surface, qui absorbe la lumière, sans yeux. Elle, la mère, elle, la belle et la blanche est heureuse comme vigie, en possesion de la clé avec laquelle elle entoure mon aveuglement de sa clôture.
Donnant sens à la nuit elle cría: “Je ne vais pas ouvrir cette porte jusqu’à ce que toi, démon du bois de l’enfance, ne t’es pas repentie de ta fôret!”

J’étais infiniment heureuse. Dans un jardin des bénéfices qui gaspillaient ma solitude et qui agrandissaient mon existence diffusante, partout. Partout, dans l’univers d’un trou dégoutant, qui m’enseignait le lieu où je me trouva. Je regardais les formes réelles de la liberté qui étaient les miennes et qui m’entouraient. La mère, la belle et la blanche, donna des règles, pendant qu’elle m’entoura du plaisir de me trouver dans l’obscurité.

Paradis des volumes aveugles.
J’étais invisible et voyais tout. Ma peau se délassa. La clé absente et en même temps présente, dans la poche de la blouse blanche de la mère, se fonda, convertiant l’idée de son métal en un éspace brillant, fait de son propre absence: amande qui repousse la lumière.
Ma peau se délassa une autre fois. De tant de lumière derrière mes yeux, provoquée de cette obscurité, de tant d’oiseaux derrière le toit, provoqué de mon emprisonnement et de tant contact, provoqué de ma solitude, je me senti obligée de trembler le bonheur.

Blouses blanches et manteaux nègres en manière de velours:
Ma liberté se déplia comme l’aveuglement autour de moi et s’enroula autour de la bobine de mon existence éclatante: j’étais òu j’étais et j’étais partout, parce que ma nuit ne sentit aucune limite. Elle baissa pavillon et rampa sous la porte pour s’augmenter. Moi, je voyais ça avec beaucoup d’intérêt. Sans cesse.

D’un coup le ciel sembla de s’être éclairci. Le soleil s’éscapa de son grand oeil invisible et se laissa tomber par des rainures.
Devant moi: une pluie criante et pleine des yeux. La nuit était entourée d’une clôture, dans laquelle l’humeur aqueuse du soleil goutta. Sans parasol et avec un parapluie, qui s’appuyait contre le mur, rejetant la farine de la poussière, jaillissante avec des vermines, auxquelles les araignées souhaitaient leur bienvenue. Ça, ça se passe toujours la première fois.
D’ailleurs: le toujours, c’est toujours la première fois quand il se passe.

La suite: La solitude et la liberté avaient accepté le visage de la première fois. Il me ria au nez. Le visage de la première fois. Ça, c’était la première fois que c’était toujours la première fois. Tous les jours s’approprient de tous les visages avec lesquelles ils te regardent comme de première vue.
Routes neuves, fleurs fraîches, amandes, noyaux amères.
Les arbres, là, au dehors, se répètent de la même manière en absorbant l’obscurité, l’encombrant dans leurs visages, qui, aussi, sont toujours faites de première vue. Du reste, ils la conservent. Chaque arbre, petit trou noir d’à peu près trois mètres carrés, retrouve la solitude en lui offrant ses limites. J’adore leurs augmentations.

Blouses bleues et manteaux blancs en manière de plâtre:
Le plâtre déserta les mûrs et sauta aux manteaux qui dansaient dans l’aveuglement de mes yeux. Grace à la pluie des yeux solaires, qui se dispersaient devant moi, je reçevais un autre oeil, ou peut-être deux et je les pris dans mes mains: les blouse-tabliers blanches, les tablier-blouses noires de mes parents.
Finalment j’arrivais au concret:
Au dehors de la porte fermé, la mère belle, la blanche, elle était révoltante et crialliait sa force au vent, déséspérée d’une volonté sans limite et en prison:
Elle était obsessionnée d’ouvrir les portes qu’elle avait joui de fermer.
Mais moi, j’aime des protes fermées, entourées d’espaces qui s’augmentent sans cesse et dans toutes les directions sans limites. Jamais je sortirai de cette solitude solaire dans laquelle la nuit me sauve.
Je n’ai pas besoin de plus d’à peu près trois mètres carrés et jamais je ne vais sortir.

Tout brille, tout est fleur, mousse et très léger. Il ne faut plus rien faire qu’on ne voit pas en fleur. La mère belle et la blanche se répètent chaque jour et toujours, c’est la première fois que tout est en fleur.

Il y a deux menaces qui restent: sortir de sa liberté solaire, extrader l’obscurité, le pour-la-première-fois, en la remettant aux mains des vigilants et s’en aller avec des mains qui soient capables de voir chaque première fois.

Toujours:
Elle, la mère belle et blanche, s’enroulant dans ses cheveux, arrondie par des vagues de sa force et menacée par le démon de l’enfance. Non, elle ne le sait pas. Elle ne sait pas qu’elle ne cessera jamais de faire des cadeaux. Toujours, et sous les jours.